L’inter-fédération de la protection juridique des majeurs, IF-PJM, (qui regroupe la FNAT, l’Unaf et l’Unapei) lance une étude nationale sur les gains socio-économiques de la protection juridique des majeurs (“PJM”) en collaboration avec le cabinet Citinzing, spécialisé dans l’évaluation des politiques publiques.
Objectifs : démontrer le gain pour la société, remettre en avant le besoin de construire un vrai pilotage en la matière et reconnaître davantage les métiers de MJPM lourds en responsabilités.
Extrait des propos recueillis par Hospimédia auprès de Hadeel Chamson, délégué général de la FNAT (Fédération Nationale des Associations Tutélaires) :
- “On nous oppose que le dispositif coûte de plus en plus cher, que le système va imploser. Nous voulons donc parler le langage de Bercy. Leur étalon c’est l’euro, il s’agira alors de démontrer par A+B qu’il ne coûte non seulement pas plus cher mais qu’il permet au contraire à la collectivité d’économiser (…). Le secteur n’est pas un investissement à perte, c’est un investissement social.“
- Cette étude s’inscrit dans la perspective du projet de loi créant un 5ème risque et le texte sur le Grand âge et Autonomie. “Afin d’éviter que le secteur se retrouve une fois de plus en dehors des radars du médico-social, l’inter-fédération a sollicité un rendez-vous en urgence avec la nouvelle ministre. “On ne peut pas parler autonomie, dépendance, sans parler de la protection juridique des majeurs“.