Ces audiences ne pourront être diffusées sur le service public qu’une fois l’affaire définitivement jugée (procédures de recours [appel, cassation] éventuellement engagées éclusées), avec l’accord et dans le respect des droits des parties (droit à l’image, présomption d’innocence, droit à l’oubli…).
Le décret d’application du 31 mars 2022 a été publié ce vendredi 1er avril 2022 au Journal officiel. Il précise les modalités concrètes de mise en œuvre de ces captations, soumises à autorisation.
Quels impacts pour les personnes protégées ?
Le recueil des consentements
« Dans le cas où l’enregistrement d’une audience, qu’elle soit publique ou non, concerne un majeur bénéficiant d’une mesure de protection juridique apte à exprimer sa volonté mais inapte à la transcrire, le majeur protégé peut, à cette fin, bénéficier de l’assistance de la personne chargée de sa protection. »
La diffusion des enregistrements
« Le bénéficiaire de l’autorisation d’enregistrement est tenu à une obligation d’occultation (…) des majeurs bénéficiant d’une protection juridique, et des autres personnes enregistrées qui n’ont pas consenti à la diffusion des images et des éléments d’identification les concernant. » Les personnes protégées verront leur anonymat préservé : Les images seront floutées, et les voix déformées, etc.
Aucun élément d’identification ne pouvant être utilisé cinq ans après une première diffusion.
Pour en savoir plus :