Début juin 2021, l’ATM (adhérent FNAT) représentée par sa Directrice Rose-Mary Natale, et l’UDAF de la Meuse unissent leur force et se mobilisent pour alerter les sénateurs et parlementaires du département de la Meuse sur l’état actuel des services MJPM : complexité et étendue des responsabilités des MJPM face à un manque d’attrait financier et d’effectif… les difficultés sont nombreuses et le métier au service des plus vulnérables, pas suffisamment connu et reconnu.
L’occasion pour l’ATM et l’Udaf de la Meuse de présenter l’étude national sur les gains socio-économiques de la PJM lancée par l’IF-PJM (FNAT, Unaf, Unapei) qui estime que 130 millions d’euros sont nécessaires pour accompagner dignement les personnes protégées dont le nombre est amené à doubler d’ici 2020.
En effet, cette étude évalue que pour chaque euro public investi dans la protection juridique des majeurs, les impacts positifs s’élèvent au moins à 1,50 euros. Au global, compte tenu de la population de majeurs protégés par des professionnels en 2020, les impacts positifs dépassent le milliard d’euros.
Au regard de cette somme non dépensée, ces deux associations ont sensibilisé les sénateurs meusiens sur les difficultés du métier de mandataire judiciaire et leur ont fait part de plusieurs attentes :
- revalorisation salariale au regard des responsabilités de leur métier et du niveau d’études (minimum BAC +3),
- recrutement de 2000 mandataires judiciaires supplémentaires,
- désignation d’un interlocuteur interministériel.